Formule 1 : Fernando Alonso sort du silence sur son forfait forcé à Bahreïn !
J.-G.D.

Alors que les médecins de la FIA ont décidé de ne pas faire piloter Fernando Alonso pour le Grand Prix de Bahreïn, l’Espagnol n’en tient pas rigueur à la fédération internationale.

Après l'accident spectaculaire de Fernando Alonso lors du Grand Prix d’Australie, la FIA a décidé ce jeudi de ne pas prendre de risques suite à plusieurs batteries de tests. La haute autorité de la Formule 1 a tout simplement demandé à l'Espagnol de ne pas piloter dimanche pour la deuxième manche du Championnat du monde à Bahreïn. « Je suis évidemment un peu déçu », avoue-t-il en conférence de presse, tout en comprenant totalement la position des médecins. 

« Les docteurs pensent que je prendrais des risques »

« J’ai essayé jusqu’à la dernière minute de courir à Bahreïn après mon accident en Australie. Cela a été dur ces derniers jours après un tel impact, mais je voulais vraiment courir et j’ai essayé de le faire jusqu’à la dernière seconde pour aider l’équipe qui a fait un travail incroyable cette semaine pour construire une nouvelle monoplace. Je comprends la position des médecins de la FIA et je vais maintenant essayer d’aider Stoffel (Vandoorne) à tirer le maximum de ce week-end. On souhaite toujours courir. Quand vous ne le pouvez pas, vous êtes toujours triste. La douleur est là, mais j’arrive à la gérer. C’est une précaution, les docteurs pensent que je prendrais des risques en roulant. Je ne sais pas à 100% si je serai prêt en Chine, mais nous le saurons lors du prochain test de la FIA dans 8 ou 10 jours. Quand je suis arrivé en Espagne, ma douleur a augmenté, j’ai fait des examens et j’avais un pneumothorax au poumon. Mon médecin m’a conseillé de me reposer à la maison. Le pneumothorax est parti, mais pour ma côte cassée, c’est trop tôt. Il y a des risques, très faibles, mais qu’il ne faut pas prendre. C’est le risque zéro en F1. Je suis là malgré la douleur, elle m’empêche de dormir. D’ailleurs j’aimerais rouler dans une F1 juste pour voir ce que ça fait ! », admet Fernando Alonso.

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